Reconnaissance et Considération

Bonjour à tous,

Je vous espère en forme.

La vitesse d’exécution, l’urgence dans laquelle nous travaillons, ne laisse plus ou peu la place à l’attention portée à l’autre. L’absence de considération est préjudiciable à bien des niveaux…Considération et reconnaissance, pourquoi, pour quoi et pourquoi faire ?

De nombreux collaborateurs, quels que soient leurs niveaux hiérarchiques, ont la sensation de ne pas être suffisamment considérés au sein de leur entreprise et notamment par leur N+1.

Nous savons tous qu’il s’agit là d’un des plus importants vecteurs de motivation. Le salaire venant après, ainsi que l’ambiance et le climat de confiance.

Considérer son collaborateur, c’est être attentif à son travail, s’intéresser à son réel, aux difficultés qu’il rencontre, échanger avec lui régulièrement sur le sujet, l’ECOUTER, se rendre disponible, faire preuve d’empathie. Mais aussi l’encourager, le féliciter chaque fois que cela est possible. 

Ce que le travail représente, les raisons pour lesquelles on se rend à son travail chaque jour sont multiples.

Mais ce que chacun est en mesure d’attendre c’est effectivement de la considération. 

La reconnaissance, elle, insuffle de véritables valeurs. Cela fait partie intégrale de la manière de manager son équipe. 

Les études ont montré les bienfaits de la considération sur l’engagement des salariés et le sentiment d’appartenance développé par la reconnaissance !

Le manque de considération entraîne une baisse significative de l'engagement des salariés dans le projet de l'entreprise, alors que la reconnaissance développe un sentiment d'appartenance (de plus en plus rare de nos jours), dont sont ressentis les bienfaits à court terme.

Et pour cela il faut se parler, prendre le temps et s’intéresser. 

J’ai entendu récemment, je cite : « on m’a dit en formation de Management qu’il ne fallait pas faire de réunions avec mes équipes trop souvent pour ne pas me mettre en danger » ! Cela me laisse perplexe ! Comment peut-on encore dire cela et qui plus est à des gens que l’on forme ?

Oui le manager doit savoir qui il est, quelles sont ses valeurs, celles de l’entreprise et des membres de son équipe. 

Beaucoup d’entreprises, d’équipes ont supprimé les moments de convivialité, le Covid n’a pas forcément aidé, c’est bien dommage. Cela permettait de se parler dans un autre contexte, de faire équipe, de créer de l’entraide et engendrer la collaboration. Ce sentiment d’appartenance est très important et participe de la considération. Supprimer cela, penser que cela n’a pas son importance est, je pense une erreur. 

On perd ainsi tout le côté informel qui, comme le dit Christophe Déjours, permet de s’arranger avec le réel pour faire correctement son travail. Moins on se parle, moins on collabore, moins on connaît le réel de l’autre et plus les portes se ferment jusqu’à parfois avoir pour conséquence de durcir le ton des mails. Moins il y a de confiance et plus on se fait des idées sur l’autre, petit à petit le sentiment d’appartenance s’érode. Moins on partage de choses avec son supérieur, plus on a la sensation qu’il est loin de nous et de nos préoccupations, voir qu’il ne nous comprend pas.

La démotivation en sera une des conséquences, avec la perte de sens. Cela fait partie des coûts cachés. l’entreprise ou l’institution va le payer cher à terme sans l’avoir vu ni compris ! 

Alors recréons des moments de convivialité, d’échanges en tête à tête ou à plusieurs, y compris en dehors des entretiens individuels annuels. Créez des occasions de déjeuner avec votre équipe, créez des moments privilégiés au sein de votre service.

Chacun se sentira considéré, reconnu dans ce qu’il fait ! Nous l’avons tous éprouvé à un moment donné, et cela nous a plu à tous, touché ou/et donné envie de nous dépasser. Dans la situation inverse, à quoi bon ?

Cela va également permettre à votre collaborateur d’être dans la confiance et de vous montrer son réel. Cela même si dans l’instant vous pensez que cela est inutile, que vous n’avez pas le temps, que c’est une perte de temps..

Enfin je vous rappelle que l’entreprise est garante de la santé mentale de ses salariés. Le nombre de gens mal dans leur travail aujourd’hui témoigne de ce manque de confiance, de considération et de reconnaissance.

Je me tiens à votre disposition pour échanger sur le sujet et pour accompagner vos managers à aller vers cet idéal pour plus d'efficience, pour fidéliser vos collaborateurs et fédérer vos équipes multiculturelles.

Je vous fait également part d’une lecture que j’ai eu récemment : « La vallée du silicium » de Damazio. Ce livre est très enrichissant sur le monde de l’IA qui émerge.

Je vous souhaite un très bon WE.

Bien à vous,

Christine Vermorel-Delmas - Coach diplômée IAE LYON III

Tel. : 0660485399 christine@prospectivh.fr